Même si la compétence « Economie » dépend de la Communauté des Communes de Garazi – Baigorri, il nous parait important de mettre en avant l’association Indar Développement et son activité. Avant d’exposer leur agenda du mois de juin , quelques rappels sur cette association de développement économique du territoire paraissent nécessaires afin que chacun des Saint-jeannais, ou futurs Saint-Jeannais, appréhendent le bassin économique du territoire, et les moyens mis en place par les collectivités.
- Indar est d’abord un outil d’animation économique du territoire de compétence des 3 Communautés de Communes de Amikuze, Iholdi – Oztibarre, Garazi Baigorri
- Indar, c’est une association composée de deux collèges : un collège de 12 élus désignés par les CdC et un égal collège de 12 socio-professionnels, une représentation partagée donc et traduit la volonté des élus de compléter leur vision politique par celle du terrain.
- Indar, c’est un budget de fonctionnement pris en charge pour 70% par les 3 Cdc et pour le reste par des programmes européens ou initiatives locales spécifiques
- Indar, c’est une réponse quotidienne avec secrétariat d’accueil et agent de développement et une gouvernance en étroite collaboration avec le Syndicat Baxe Nafarroa qui a en charge le portage des dossiers de développement du territoire.
- Indar, c’est un outil de proximité pour accompagner les primo-créateurs d’entreprises, les porteurs de projets privés et communaux, les actions collectives ou autres regroupements d’artisans, pour assurer l’animation des zones d’activités créées par les Communautés de Communes
- Indar, c’est désormais la gestion de deux pépinières, celle de LUTXI bien sûr et aussi celle de St Palais créée en 1997.
- Indar, c’est une collaboration étroite avec les chambres consulaires avec une cadence mensuelle de comités techniques pour une instruction mutualisée des dossiers et la recherche permanente de la qualification la plus compétente pour les instruire.
- Indar, c’est globalement au cours de ces dix dernières années : 1850 entreprises accompagnées, 840 porteurs de projets assistés pour 310 créations, 150 projets de collectivités suivis, 110 projets collectifs accompagnés, et bien sûr des centaines de milliers d’euros de l’aide publique orientée vers l’économie locale.
- Enfin INDAR aujourd’hui, c’est une volonté de s’appuyer sur des ressources européennes. Le programme Poctefa Eraikinn en est un des exemples. Le programme transfrontalier Eraikinn a mis le pied à l’étrier d’ Indar sur les orientations nouvelles à donner en matière de dynamisation de l’économie locale. La politique guichet de subventions a vécu car l’aide financière se fait plus rare, c’est désormais la proximité avec les chefs d’entreprise qui est ciblée, avec des propositions d’audits, aides au management, ouverture au marché numérique moderne, recherche d’activité transfrontalière.